top of page

Sergio VALADEZ ESTRADA

 

crédit photo : Blanca Charolet López
 
mise à jour 5 mars 2024

Un savoir-faire et le faire savoir, ça va mieux en le disant.

 

Le monde de la peinture de Sergio Valadez se nourrit avant tout du foisonnement des villes. Leurs rues, leurs petits restaurants et cafés, leurs trottoirs et chaussées pavés où se pressent les foules des manifestations où s’attardent des passants amoureux ou perdus. La découverte de ces cheminements est pour lui un univers de prédilection.

Il a assimilé et capté ce vécu directement en tant que peintre mais s’en est aussi imprégné en tant que musicien.

 

Si sa méthode revendiquée repose sur les règles du dessin et de la perspective, il envisage pas moins une manière de procéder qui s’inscrit dans la modernité de l’art contemporain en combinant des perspectives multiples, disloquées et entrecroisées dans une vision plutôt expressionniste où l’humain prend place. Employant des matériaux modernes comme l’acrylique pour installer la composition, fixer l’idée et l’ambiance première le plus rapidement possible puis asseoir, enrichir la matière avec l’huile.

 

La peinture devient ainsi un mélange d’académie et de vie, aboutissant en une proposition esthétique où chacun pourrait trouver une part de lui-même.

 

Avec un fond humain éminemment social et proche du peuple (au sens du "Popolo" Verdien), un Peuple à la fois admiré et rejeté avec ses grandeurs et ses dérives, ses petitesses, ses joies et ses colères. Aussi point de disparité dans les lieux d’expositions, mais une volonté que les œuvres soient vues aussi bien dans les lieux qui s'en sont appropriés l’apanage (Galeries, Centres Culturels et autres Salons…) mais également volontiers, dans les lieux de vie quotidienne comme les restaurants (Les Fous d’en Face, Le Vieux Belleville), les bars (Café de Reuilly, Les Timbrés), les cabarets (Les Trottoirs de Buenos-Aires), les marchés (marché de la création Edgar Quinet).

"Des tableaux qui ne sont pas vus, n’existent pas" déclare t'il.

L’activité artistique prend tout son sens que dans la confrontation finale avec ses publics qu’elle peut rencontrer que là où ils se trouvent.

 

D’où la pratique qui ne s’est jamais interrompue de la gravure, depuis sa participation au Taller de Grafica Popular à Mexico. Medium multiplicateur, plus ‘’libre’’ que la toile, qu’il a transposé en utilisant la Carte à Gratter depuis plus de 30 ans. Combien de scènes figées dans ce noir et blanc expressif. Il est vrai que la Carte à Gratter demeure une œuvre unique, mais beaucoup plus instinctive et de premier jet, point de possibilité de repentirs.

Face à ce défi mille et une fois répété, les œuvres dans la tension du devenir perpétuent la création.

EG ©

© Sergio Valadez

bottom of page